Le monde de l’enseignement et de la recherche est sans cesse confronté à un débat cornélien entre performance et maîtrise des coûts. Et le débat n’épargne pas l’équipement informatique. L’enjeu : doter enseignants, étudiants, chercheurs ou encore les personnels administratifs des environnements informatiques les plus adaptées à leurs besoins spécifiques, tout en respectant les contraintes budgétaires. Dans ce contexte, il existe une alternative qui répond à l’ensemble des variables de l’équation. Cette alternative, ce sont les clients légers.
Clients légers : késako ?
Ces terminaux informatiques embarquant une configuration matérielle minimaliste (et donc économique) se connectent à des serveurs distants pour accéder à des applications et des données centralisées. Ils ne stockent pas localement les logiciels ou les données, ce qui réduit les coûts de gestion et renforce la sécurité des données. Les clients font office de points d’accès pour accéder aux environnements VDI (Virtual Desktop Infrastructure) et permettre aux utilisateurs de se connecter à des bureaux virtuels hébergés sur des serveurs centraux, afin d’accéder à leurs applications et données exactement comme ils le feraient depuis un poste de travail traditionnel.
Le client léger est performant, peu coûteux, sécurisé et son empreinte environnementale est limitée.
Une approche adaptée au milieu étudiant
Les clients légers offrent des avantages significatifs dans le secteur de l’éducation. En garantissant un accès rapide et fiable aux ressources pédagogiques et aux logiciels éducatifs, ces dispositifs soutiennent une expérience d’apprentissage fluide pour les étudiants et les enseignants. De plus, en simplifiant la gestion et la maintenance des postes de travail, les établissements éducatifs peuvent réaliser des économies substantielles sur leur budget opérationnel, tout en garantissant un environnement informatique stable et sécurisé. La centralisation des logiciels et des données via des environnements VDI, offre aux étudiants et aux enseignants la flexibilité d’accéder à leurs bureaux virtuels et applications depuis n’importe quel appareil, favorisant un apprentissage collaboratif et adaptable, même à distance.
La recherche : grande gagnante de l’adoption des clients légers ?
Pour les acteurs de la recherche, qui mènent au quotidien des calculs intensifs et des analyses de données complexes, les clients légers tiennent une promesse de performances optimales. En permettant l’accès à des ressources informatiques puissantes hébergées sur des serveurs centraux, ces dispositifs répondent efficacement aux besoins de traitement de données. Les clients légers et les environnements VDI permettent une réduction sensible des coûts grâce à leur prix d’achat moins élevé. Mais cela va plus loin, tout au long du cycle de vie du produits, ces équipements se distinguent par une maintenance simplifiée à l’extrême et à une consommation d’énergie réduite. De plus, la centralisation des données sur des serveurs sécurisés renforce la sécurité, tandis que l’accès aux applications depuis n’importe quel terminal favorise la flexibilité et la collaboration entre chercheurs. En simplifiant la gestion et en optimisant les performances des applications de recherche, ces technologies contribuent à accroître l’efficacité et la productivité des équipes de recherche.
Du côté des services administratifs
Enseigner, apprendre, chercher… Ces activités d’excellence ne sont pas les seules à tirer profit des clients légers ! Les services administratifs des ESR accomplissent au quotidien des tâches exigeantes qui mobilisent les données personnelles des enseignants comme des étudiants. À ce titre, les enjeux de performances et de sécurité sont essentiels. Les avantages du client léger constituent donc là encore un atout, et encore plus dans un contexte de travail hybride. Dans le modèle VDI, l’usage peut être externalisé, alors que les données elles, restent centralisées et maitrisées.
Pour le VDI, pensez TCO
Si le VDI peut être une solution tout à fait pertinente pour une multitude d’usages au sein des établissements d’enseignement supérieur, pourquoi n’est-il pas davantage utilisé ? Le frein majeur reste le coût. Ou du moins, le coût de départ. Le VDI repose en effet sur un couple client léger/infrastructure centralisée. Et le déploiement de cette infrastructure peut réclamer un investissement initial supérieur à celui d’un parc PC traditionnel.
C’est pourquoi, dans ce type de projet, il est important de raisonner sur un TCO à long terme. L’investissement de départ peut être compensé par les économies sur les coûts de gestion ainsi que sur les postes clients, sans compter les bénéfices importants en termes de sécurité, qui peuvent peser lourd dans la balance.