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IA & Santé : mythes et réalités
Quel stockage pour un Entrepôt de données de santé hospitalier (EDSH) ?

Quel stockage pour un Entrepôt de Données de Santé Hospitalier (EDSH) ?

Les données de vie réelle suscitent un intérêt croissant des agences sanitaires et les entrepôts de données de santé hospitaliers (EDSH) connaissent un développement rapide. Le stockage objet fait partie des solutions idéales pour ce type d'architecture. Découvrez pourquoi !

Les données de vie réelle sont un actif précieux pour les agences sanitaires qui y trouvent le moyen d’améliorer la qualité et la pertinence des soins délivrés aux patients. Alors que les informations médicales sont devenues des atouts inestimables, le choix du stockage pour un EDSH (Entrepôts de Données de Santé Hospitalier) devient une décision stratégique qui doit garantir tout à la fois gouvernance, sécurité et résilience. Parmi les différentes options disponibles, le stockage objet émerge comme une solution idéale pour répondre aux besoins spécifiques de ces architectures complexes.

Diagnostic, recherche, traitement, la donnée au centre de l’échiquier

Mesurez l’enjeu : l’entrepôt de données de santé (EDS) de l’AP-HP rassemble et structure, à lui seul, les données administratives et cliniques (comptes-rendus d’hospitalisation, prescriptions, résultats de prélèvements biologiques et d’imagerie) de plus de 13 millions de patients pris en charge par le CHU. Dans certains cas, ces données ont même une antériorité de plus de 10 ans !

L’EDSH de l’AP-HP rassemble et structure les données de 13 millions de patients.

 

Les entrepôts de Données de Santé Hospitaliers ou EDSH jouent un rôle clé dans l’écosystème de la santé. Leur fonction : rassembler, stocker et analyser de gigantesques volumes de données de santé émanant de diverses sources. Ces données dites « de vie réelle », comprennent des informations sur les patients, les traitements, les diagnostics et bien plus encore. De fait, elles sont cruciales pour renseigner et nourrir les décisions médicales. Elles facilitent la recherche clinique et améliorent la prestation des soins de santé.

La richesse de ces informations soulève immanquablement le défi du stockage. Les EDSH doivent s’appuyer sur une infrastructure robuste, capable de gérer la croissance exponentielle des données tout en garantissant la sécurité, la disponibilité et la performance. Autant de réalités qui plaident pour l’adoption du stockage objet.

Les avantages du stockage objet pour les EDSH

Le stockage objet est une méthode de gestion de données qui traite l’information sous forme (roulements de tambours !) d’objets. Chaque objet étant accompagné de métadonnées descriptives. Contrairement au stockage traditionnel basé sur des systèmes de fichiers, le stockage objet offre une évolutivité quasi infinie, une gestion simplifiée grâce aux métadonnées, une durabilité accrue grâce à la réplication des objets et un accès rapide aux données.

Cette architecture favorise tout à la fois une organisation logique de l’information, une simplification des opérations de sauvegarde et de récupération et une adaptation flexible aux besoins croissants des entrepôts de données, notamment ceux dédiés à la santé. Le stockage objet apparaît comme la réponse la plus prometteuse aux exigences spécifiques des EDSH.

Le stockage objet, avec ses mécanismes de protection des données intégrés, offre une résilience élevée.

 

À cela, plusieurs raisons, parmi lesquelles une perspective d’évolutivité sans limite. En effet, parce qu’ils génèrent d’énormes volumes de données, les EDSH tirent du stockage objet une architecture permettant d’ajouter facilement des nœuds de stockage pour faire face à la croissance continue des données, offrant ainsi une flexibilité indispensable.

Le stockage objet simplifie par ailleurs la gestion des données. Les métadonnées associées à chaque objet permettent une organisation logique, facilitant la recherche, la récupération et la gestion.

Cela simplifie également les opérations de sauvegarde et de récupération. La donnée de santé est un actif précieux qui doit être considéré sur le long terme. Aussi, les EDSH doivent offrir une garantie de durabilité et de sécurité des données aussi infaillible que possible. Le stockage objet, avec ses mécanismes de protection des données intégrés, tels que la réplication des objets sur plusieurs nœuds, contribue naturellement à une résilience élevée en cas de défaillance matérielle.

La conception du stockage objet permet enfin un accès rapide aux données, ce qui est indispensable pour les applications de santé nécessitant des temps de réponse minimaux.

L’usage du numérique dans la santé n’est pas appelé à se réduire, ni les volumes de données à diminuer.

 

Une stratégie Data à long terme

Si le stockage objet ouvre des perspectives incroyables, il soulève également des défis majeurs pour les EDSH. Parmi ceux-ci : la complexité de la migration des données existantes vers une architecture objet. Une complexité qui peut s’accompagner de coûts importants et donc constituer un frein à la migration. D’autant qu’il est impératif d’assurer la continuité des opérations durant cette phase de transition.

Quant à l’implémentation native du stockage objet dans un nouvel ESDH, elle suppose des coûts initiaux potentiellement supérieurs aux autres solutions de stockage.

Le stockage objet est donc à considérer dans une vision à long terme tenant compte des bénéfices en termes de durabilité, d’évolutivité et de sécurité. L’usage du numérique dans la santé n’étant pas appelé à se réduire, ni les volumes de données à diminuer, la technologie peut logiquement faire l’objet d’intérêt.

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